lundi 2 juin 2008
On parle de Nergal
C'est drôle... La série est parue depuis presque deux mois, il s'en est vendu presque 25 000 copies et, pourtant, on en avait peu parlé dans les médias. Voilà que, dans la même fin de semaine, La Tribune de Sherbrooke lui consacre une page entière dans son cahier week end et le blogue Le nez dans les livres (http://nezdansleslivres.canalblog.com/) en dit de très belles choses. On m'annonce encore a parution prochaine d'une critique dans la revue Entre les lignes. Tant mieux. Après deux ans et demie passé dans la solitude, avec Nathalie, mon éditrice, et les gens de chez HMH comme seuls critiques, j'avais hâte de savoir comment Nergal allait se comporter dans le monde réel. Les résultats me font très plaisir.
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4 commentaires:
M. Gagnon....BRAVO!
Je viens tout juste de terminer le deuxième tome et je dois dire que je suis frustré!!! Frustré de ne pas avoir en main le troisième... :) La lecture des aventures de Manaïl un rafraîchissement pour ceux qui oseront y tremper leurs pupilles.
La description des lieux, des personnages sont telles que je me voyais devant les murailles de Jérusalem, je pouvais presque sentir l'odeur âcre de la fumée de la bataille de Babylone et celle du Temple de Templiers.
Je lisais sur votre blogue que vous aviez hâte que vos romans soient "populaires". Croyez-moi, ils le deviendront d'ici quelques mois, quand les bibliothèques scolaires vont pouvoir les offrir aux étudiants en début d'année scolaire! Je peux vous dire que déjà, à l'école secondaire où je travaille, ils ont déjà été commandé. D'ici quelques mois, on parlera de Bryan Perro et d'un autre auteur qui a autant de potentiel et dont les romans sont équivalents ou même supérieurs à ceux d'Amos Daragon. Cet auteur ? Hervé Gagnon....
à bientôt!
Sylar,
Pour une des rares fois de ma vie, je suis pantois et je ne sais pas quoi dire! À part un merci sincère pour ces commentaires d'autant plus motivants que je viens de commencer l'écriture du sixième et dernier tome qui, par la force des choses, se doit d'être le meilleur.
Merci encore. J'espère que le tome 3, qui est présentement en révision linguistique, sera à la hauteur de vos attentes.
Bonjour M. Gagnon, votre livre m`inspire et me donne des bonnes idées, qui me font avancer dans mes projets. Dites moi comment vous est venue l`idée du Talisman de Nergal?
Kate Boulay
Comment m'est venue l'idée... C'est la question à un million de dollars! Essentiellement, depuis au moins vingt ans, en parallèle à mon travail d'historien, je m'amuse à lire des ouvrages qui abordent l'histoire sous un angle ésotérique. Le trésor des Templiers, le secret des Francs-maçons, les codes secrets des cathédrales, les origines des Cathares... Avec le temps, j'ai fini par en savoir pas mal, par m'intéresser à la symbolique, à l'origine des légendes persistantes, aux mystères qui refont périodiquement surface. Il faut aussi dire que j'ai écrit, jadis, un mémoire de maîtrise sur la religion populaire et la chasse aux sorcières en France aux 15e-17e siècles.
En développant l'idée de départ du talisman de Nergal (ce qui a pris ennviron une journée tout au plus!), je me suis vite aperçu que je pourrais faire appel à tous ces mythes, légendes et hypothèses ésotériques pour donner un sens différent aux choses connues. Par exemple, dans le tome 2, le trésor des Templiers, auquel tant de volumes ont été consacrés, n'est pas celui que l'on croit.
Évidemment, ceci exige que je lise ensuite beaucoup. Ironiquement, je dois lire des ouvrages dits "sérieux" pour peaufiner la description de certains contextes et faits afin que le canevas historique soir impeccable. Dans le moment, par exemple, je me tape une pile de bouquins sur la conquête de l'empire aztèque par Cortés parce qu'une partie du tome 6 se déroulera à Tenochtitlan en 1519-1520 et tournera autour du retour du dieu Quetzalcoatl. Je dois aussi me rafraîchir sur l'histoire de Washington, D.C., qui jouera un rôle dans l'intrigue.
Bref, l'idée de départ n'est que cela: un point de départ! dans le cas de Nergal, elle évolue d'un tome à l'autre tout en restant fidèle, je l'espère, au cadre original
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